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Calais. Le bassin du Paradis est un repère stable dans le temps. Son accès est toujours resté libre, sans écluse, avec l’inconvénient d’être à sec à marée basse. A la fin du XIXe siècle, 79 bateaux de pêche constituaient la flottille calaisienne, avec 529 marins pêcheurs recensée.
Si le fret marchandise et le trafic passagers étaient en constante augmentation, le port de pêche déclinait. Les jeunes courguinois commençaient à se tourner vers le travail dans la tulle, activité lucrative et moins dure que celle de la pêche. J.-P.P. (CLP)
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Calais. Difficile d’attendre la marée haute pour l’accostage des navires d’autant que le tirant d’eau dans le chenal et sur les quais était alors très faible. Les lamaneurs entraient en action. Leur canot à rames était monté par six hommes et un mousse. Le canot pouvait embarquer six passagers à la fois au maximum. Ceux-ci étaient débarqués sur la plage en cas de mauvais temps ou dans l’avant-port. Une planche reliant le canot au bas du quai, descente parfois acrobatique à cause du roulis. Tout le monde était logé à la même enseigne, modeste passager ou altesse royale. En 1859, un petit vapeur à faible tirant d’eau était mis en service pour quelque temps. Avec l’approfondissement d’une partie du quai le long de la jetée Est, ce service de lamanage cessait en 1862. Les lamaneurs se chargeaient désormais de tirer les élingues pour amener les navires à quai. J.-P.P. (CLP)
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Calais. A marée basse, le tirant d’eau entre les jetées et dans l’avant-port était top bas pour que les navires puissent naviguer. Il leur fallait attendre la marée haute. Lors du reflux, les navires à quai reposaient sur le sable, au risque de basculer. Le projet de l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Raffeneau-de-Lisle de construire un bassin constamment à flot à l’Ouest, était proposé et approuvé. Une écluse de 17 m de largeur allait retenir l’eau de se bassin de 255 m de long sur 75 m de large, creusé face à la citadelle. Les navires marchands, alors essentiellement à voile, pouvaient désormais décharger leur cargaison directement sur les quais. Autre avantage, la passerelle de l’écluse permettait de rallier la plage plus facilement. Il fallait désormais trouver des solutions afin de débarquer les passagers dans de bonnes conditions au plus près des quais de l’avant-port. J.-P.P. (CLP)
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Les clubs de voile profitaient des pontons pour les cours.
Le bassin Ouest aménagé en port de plaisance dès 1967. – VDN
Les pontons d'amarrage au début des années 1990.
La construction d'un club house en 1967.
En 1966 l’activité marchande était encore intense dans le bassin Ouest.
L’activité marchande en forte baisse ici en 1989.
Des tests de natation pour les stagiaires des clubs de voile
La sortie des plaisanciers à marée haute en 1978.
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Calais. A partir de 1875 et jusqu‘en 1891, date de mise en service de la cale de radoub, d’immenses travaux transformaient radicalement le port. A partir de 1884, la démolition des anciennes fortifications qui entouraient Calais dégageait des espaces qui allaient permettre d’étendre le port à l’Est. Le bassin Carnot en sera le fleuron. Large de 170 m à son entrée pour permettre aux bateaux de faire demi-tour, 120 m à l’extrémité sud, 70 m dans l’arrière bassin pour une superficie totale de 12 hectares. Avec ses 1680 mètres de quais, il a accueilli des milliers de cargos de tout types. Des écluses permettaient aux bateaux d’accéder au nouveau bassin en eau profonde même à marée basse. Deux ponts tournants, les ponts Vétillart, l’un sur le sas de 14 m, l’autre sur celui de 21 m, s’ouvraient pour laisser les cargos et permettaient aux passagers de rallier la nouvelle gare maritime. J.-P.P. (CLP)
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La nouvelle jetée Ouest construite une centaine de mètres plus à l’ouest. – VDN
Une jetée en bois reliait l’extrémité du chemin Risban à la nouvelle jetée. – VDN
L’étroite promenade de l’ancienne jetée. – VDN
Vue de la plage, la nouvelle jetée en construction. – VDN
La promenade de la nouvelle jetée en béton et nettement plus large. – VDN
Le sable n’était pas retenu par l’ancienne jetée et envahissait le chenal. - VDN
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Sur cette gravure, la ligne de chemin de fer contourne le bassin Carnot pour aboutir sur les quais d’embarquement
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La capitainerie, ici intacte après les bombardements allemands. – VDN
La précédente capitainerie face au chenal datait de 1861. – VDN
L’ancienne capitainerie près de la Colonne qui sera déplacée après-guerre. – VDN
Les deux capitaineries coexisteront quelques mois. – VDN
La capitainerie en 1970, moins haute qu’à l’origine. – VDN
La capitainerie inaugurée en 1930, un bâtiment haut de 22mètres. – VDN
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La cale à sec avec à droite le bâtiment abritant la machinerie. – VDN
Ce bâtiment abritait les machines pour mettre la cale en eau ou à sec. – VDN
Au fond du bassin Carnot, la cale de Radoub mise en service en 1891. – VDN
La forme avant sa mise en place d’une taille exceptionnelle pour l’époque. – VDN
La malle anglaise avec ses roues à aubes entrait dans la cale. – VDN
En cette fin de XIXe siècle, les voiliers étaient encore nombreux. - VDN
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Les torpilleurs amarrés quai du Rhône dans le bassin Carnot. – VDN
La station de sous-marins au fond du bassin Carnot. – VDN
Torpilleurs et contre-torpilleurs de la défense mobile basés au port de Calais. – VDN
Les sous-marins suscitaient la curiosité des Calaisiens. – VDN
L’Escopette qui avait escortée la traversée de Louis-Blériot. – VDN
Le sous-marin Pluviôse éperonné au large des jetées. – VDN
Les bâtiments de la station de sous-marins. - VDN
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