Histoire de Calais
À la sortie de la gare des Fontinettes, le boggie avant casse et la locomotive se couche sur le flanc. Les voyageurs des autres voitures échappent au pire.
La petite gare des Fontinettes n’avait jamais fait parler d’elle. Le déraillement du train de Bruxelles-Paris allait la mettre au premier plan de l’actualité nationale.
Venant de Guînes à pied, Alphonsine Folzan a vendu ses allumettes durant un demi-siècle, jusqu’aux environs de 1910.
Zélie la marchande de noix sèches posait son étal au pied du beffroi. Cette vieille dame, coiffée d’une fontange, vendait des noix si sèches qu’on ne les lui achetait plus que par charité
Calais-Nord détruit, l’armée allemande d’occupation réquisitionnait immeubles administratifs et logements dans Saint-Pierre. Au carrefour des quatre boulevards, une bibliothèque allemande était ouverte à la place du magasin la Panthère
Le théâtre criblé d’impacts de balles devenait le « Front Theater ». – VDN
La construction de l’hôtel de ville n’ayant toujours pas trouvé un financement, la municipalité louait pour dix ans, une partie de la plaine du Sahara, pour la construction d’un vélodrome
Le vélodrome inauguré en 1897 était conçu à l’image du mythique vélodrome de Roubaix. – VDN
Il existait une autre caserne dans Calais-Nord : la caserne de Guise
La caserne abritait avant-guerre un détachement du 15 e régiment d’artillerie de forteresse
Cette photo de la Citadelle a été prise de la gare centrale vers 1914. – VDN
Dans la Citadelle, une très grande caserne abritait ces garnisons, entourée d’un arsenal, une poudrière, une chapelle, des écuries. – VDN
Les orchestres continueront à s’y produire, souvent des orchestres militaires
L’orchestre de l’Accordéon-club calaisien. Un podium était parfois monté au milieu de la place d’Armes (en 1971 )
Le sous-marin Espadon est entré dans le bassin Carnot par son grand sas le 2 décembre 1971. – VDN
Le sous-marin s’est amarré quai du Rhône pour proposer durant le week-end, une opération « écoutilles ouvertes ». – VDN